Medieval Helmets

Medieval helmets / Casques Médiévaux.


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Here two models, explanations from left to right / Ici deux modèles, explications données de gauche à droite:

-> Bascinet (english) / "Baccinet à bec de passereau"

Le "baccinet à bec de passereau" (comme le nom de l'oiseau) est certainement le casque le plus représentatif du XIV siècle et celui-ci s'imposera dès 1350. Ce baccinet a "mézail" (partie amovible du devant du heaume qui protège le visage) est l'évolution des casques a visagières de fer amovibles que les Allemands ont portés, les "klappvizer" (De l'Allemand "klapp", abattre/claquer et "vizer" visier, visière). La pointe faciale de ce type de casque est assez favorable à faire dévier les coups "d'estoc" (frapper avec la pointe) surtout ceux des lances. De plus, cette forme conique supporte très bien les attaques frontales.

Ce mezail relativement pesant, offre maintenant la possibilité de se rabattre ou relever grâce a l'ajout de pivaux au niveau temporal. Une goupille vient solidariser les charnières. Les goupilles sont parfois reliées par une chainette, à un "pertuis" (désigne une ouverture) du mezail. A part l'arrière du casque présentant un axe vertical, le profil d'ensemble est fuyant, ceux pour faciliter les glissements des coups adverses. De plus bien souvent les orifices servant à la vision et autres, sont protégés par des "lèvres de protection" pour éviter qu'un estoc ne pénètre trop facilement.

Des rangées de trous sur le pourtour permettent devenir fixer le "coiffet" (doublure intérieure molletonnée). Des garnitures de métal cuivreux peuvent venir décorer le pourtour du casque. La résistance de ce dernier ce fait sur la périphérie, en appui latéral. Vers l'an 1830 on voit apparaître sur ces modèles un "colletin" (morceau de l’armure qui protège le cou et les épaules) de fer pour augmenter cette résistance, bien que ceci réduira de beaucoup la mobilité de la tête. le modèle devra en plus être sanglé devant et derrière. Ce manque de fonctionnalité grandissant, fera que finalement ce casque sera peu utilisé en temps de guerre.

Malgré un poids proche des 5Kg (côte de maille comprise) le modèle initial de ce casque fut en faveur dans la chevalerie. Son inconvénient majeur résidant dans sa moindre résistance aux chocs latéraux comme expliqué ci-dessus. Il sera utilisé à la guerre jusqu'au alentours de l'an 1430.

-> Armet (english) / "Armet de la renaissance"

Ce modèle est un armet que l'on pourrait qualifier de "2ème génération". Cette forme générale commençant a apparaitre au début du XVIe siècle. Les premiers armets voient le jour, a la moitié du XVe siècle au Nord de l'Italie (Milan?). Le nom "armet" dérive probablement de la déformation du mot "hiaumet / héaumet" (petit heaume) en vieux Français. Évolution d'un ancien casque nommé "bicoquet", la forme générale s'en inspire au niveau des joues et de la "bombe" (désigne une forme sphérique). Pour en revenir a ce modèle, il se caractérise par son arête médiane qui s'étoffe, pour devenir une crête assez haute avec le temps. Il peut être aussi équipé d'un plumail décoratif.

L'ensemble de cette coiffe est assez compact, constitué de quatre pièces majeures, on parle "d'armet clos" (a la différence des précédents armets composés de beaucoup plus de morceaux, donc moins solides). Dans les parties notables, on trouve la "grande bavière a jouées et son gorgerin" (pièce d'armure offrant protection au cou et menton), qui est réalisée d'une seule pièce. Elle s'articule sur des pivots temporaux, avec la plate (plaque métallique) nasale en étrave, et la partie frontale à "vue couvrée". Plus tard, cette partie frontale se développera pour obtenir une "vue coupée" s'avérant plus pratique pour le chevalier. À noter que tout cet assemblage peut aussi coulisser vers le haut, principalement grâce à la crête qui sert de guide.

En résumé, ce casque est donc très protecteur. Son poids entre 2,5 et 3,5Kg, repose sur un "colletin" (pièce d'armure ronde au niveau des épaules), pouvant glisser librement sur ce dernier. Certains modèles possèdent une courroie de cuir riveté sur le gorgerin ou le colletin, pour mieux clore le casque (système plus sur que les crochets latéraux qu'il peut compléter d'ailleurs).